mardi 27 mai 2014

Albert Dupontel "L'éducation c'est la méfiance des règles" (Septembre 2013)



Pris dans les commentaires sous la vidéo:
L'essentiel est dit : "Tout est fait pour que l'individu ne se rencontre pas dans une vie. (...). Si jamais s'il se rencontre, il devient ingérable (...). il développe un sens critique." C'est effectivement ce que tout état ne veut pas. Le meilleur moyen pour nous en empêcher : le droit de vote et l'illusion de liberté démocratique qu'il apporte. Ce droit de vote n'existe que pour mieux dissimuler à notre réflexion divers faits qui mis bout à bout forment un totalitarisme hypocrite mais réel : les impôts, les passe-droits des tout-petits comme des très-grands, la délégation politique et bien sûr l'éducation avec son corollaire la culture (enfin celle officielle bien entendu) que dénonce fort justement Albert Dupontel.

A chaque fois qu'il met un bulletin de vote dans l'urne, le mouton choisit sa destinée d'éternelle victime de façon récurrente. Aucune remise en cause globale EFFECTIVE de la société n'est dès lors possible puisque l'irresponsabilité du citoyen devient la règle implicite. L'appareil d'état manipulateur reçoit à chaque élection un blanc-seing pour tromper, désinformer et abreuver les esprits de peur encore et encore afin de maintenir la population dans l'angoisse du lendemain et la compétition permanente. Ce que décrit si bien Albert Dupontel. Si voter pouvait vraiment changer les choses, était un acte lourd de conséquences pour permettre à l'individu lambda de tenir + concrètement les rênes de sa vie civile et d'avoir une liberté citoyenne authentique, ce serait tout simplement interdit, on n'en parlerait même pas voire on l'ostraciserait... et on ne le rendrait pas obligatoire dans certains pays (Belgique, Australie par exple), ce qui est un comble pour un acte sensé représenter la liberté du peuple. Et en outre, si le vote délégataire représentait vraiment le citoyen ordinaire, comment se fait-il qu'à chaque fois, on retrouve élu le même type de personnes venant des mêmes milieux sociaux et complètement formatées à entretenir les mêmes schémas d'exploitation sociale toujours et toujours. Deux contradictions flagrantes qui en disent long sur la nature totalitaire profonde de l'action de délégation de la souveraineté populaire. Athènes, patrie de l'antique démocratie, n'a jamais été fondée sur le vote, JAMAIS, mais sur le tirage au sort de citoyens dits libres d'origines sociales diverses. Ce qui met en exergue l'interprétation manipulatrice de l'Histoire afin de nous faire gober n'importe quoi et nous maintenir dans l'ignorance (caractéristique toujours très appréciée par les pouvoirs coercitifs qu’ils soient doux comme les démocraties occidentales ou durs comme d'autres régimes ailleurs dans le monde).

Bravo en tout cas à M. Dupontel d'expliquer une partie des choses aussi simplement, avec humanité. :-) Cette vidéo est un plaisir à voir.

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