jeudi 23 janvier 2014

Orvieto, la ville d'Italie où la lenteur est un état d'esprit

Un village comme ça ici où les gens se déplace à cheval ça serait super cool, avec un grand stationnement et une écurie à l'entré du village où les gens passeraient d'un mode de transport à un autre.
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Source: huffingtonpost

Qui n'a jamais rêvé secrètement de profiter tranquillement de la vie? De ne plus avoir de problème tous les matins dans les transports en commun. De pouvoir vivre dans une ville propre, agréable et moins poluéé. Impossible? Non, pas pour la petite ville médiévale d'Orvieto en Italie qui depuis 15 ans vit selon le mouvement Cittaslow.

Ce concept est inspiré du mouvement écolo-gastronomique Slow Food. Mis à part avoir repris le logo (un petit escargot), le mouvement s'est inspiré des grandes lignes de la philosophie Slow Food: "la lenteur est (...) une sorte de manifeste qui s'oppose au système de valeurs dominant et réaffirme l'importance d'autres dimensions de la vie au-delà du travail et de la productivité". En clair, la lenteur peut être essentielle au développement personnelle, au bien être et à la productivité.

Orvieto est une magnifique ville perchée sur un rocher en Ombrie (centre de l'Italie). 21 000 personnes s'y épanouissent et jouent le jeu de vivre lentement depuis plusieurs années.

Pour être admise dans la confrérie Slow, la ville a amélioré le tri de ces ordures, mis en place le "pedibus" (les enfants vont par groupe à l'école à pieds en suivant des itinéraires précis) et a encouragé chaque habitant à cultiver son propre potager afin de participer chaque semaine au marché local.
Les touristes affluent de partout pour découvrir cette ville hors du commun. Mais attention le maire est très clair sur ce point "les touristes sont priés de laisser leur voiture dans un parking hors des fortifications". L'accès en ville se fait par un ascenseur.

Pour le maire Antonio Concina, gérer une ville Slow n'a "rien de difficile, ni de bizarre". Ce dernier précise que les règles découlant du concept Cittaslow ne sont "ni obligatoires, ni terribles à respecter". Orvieto s'épanouit depuis des années grâce à son artisanat traditionnel. Chaque ville qui participe au mouvement est libre de concocter sa propre recette et de se fixer ses propres objectifs afin de faire de cette expérience l'intérêt de tous les habitants.

Un mouvement qui risque de prendre de l'ampleur et qui séduit ceux qui l'ont essayé. Pier Giorgio Oliveti, le directeur du mouvement, entend impliquer les grandes villes et prépare un projet en ce sens avec Barcelone. L'idée est de créer un "réseau d'îlots de culture Cittaslow à l'intérieur des grandes métropoles".

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